Présentation Général
DJIBOUTI ACTUEL
Le territoire correspondant à l’actuelle République de Djibouti a toujours été un carrefour culturel et commercial entre l’Afrique, l’Asie et l’Arabie notamment les contacts avec les pays arabes s’intensifient au VIIe siècle avec la propagation de l’islam dans cette région et la création de royaumes musulmans. Les premières relations fortes avec l’Europe remontent à 1839. En 1862 un traité est signé entre les chefs coutumiers et la France et ce territoire devient une colonie de la France jusqu’à son accession à l’indépendance le 27 Juin 1977 sous le nom de la République de Djibouti.
Djibouti,
un pays Strategique
La République de Djibouti se trouve à mi-distance de l’Equateur et du Tropique du Cancer. Sa situation sur la côte orientale de l’Afrique au débouché de la Mer Rouge et du Golfe d’Aden, c’est-à-dire entre suez et l’Extrême-Orient fut avec le voisinage des riches provinces de l’Abyssinie à l’origine de son importance stratégique. Djibouti possède à la fois des frontières continentales et maritimes : 520 kilomètres de frontières terrestres limitent le territoire, au nord, à l’ouest et au sud, de l’Ethiopie, et au sud-est, de la Somalie. 370 km de côtes s’étendent du Ras Doumeira, au nord, au village de Loyada, au sud. Sa superficie totale est de l’ordre de 23 669 km2.
Climat
Le climat de Djibouti est tropical désertique sur la côte et dans le nord, tandis qu’il devient semi-désertique sur les hauteurs du centre-sud. Djibouti est un pays situe dans la corne de l’Afrique, à mi-chemin entre l’équateur et le tropique du cancer. Sur la côte, où on trouve la capitale, il fait chaud toute l’année. Dans la période qu’on peut appeler « hiver », de décembre à février, la température est élevée, autour de 28/30°C pendant la journée. Le soleil brille, les pluies sont rares et l’air est humide, mais il y’a le souffle de la brise. Dans les zones intérieures le climat devient semi-désertique sur les hauteurs du centre et du sud, en particulier dans le Parc national de la forêt de Day, où on trouve des montagnes qui atteignent 1 700 mètres et des canyons, ou dans des villes du sud comme Randa, Arta, et Holl Holl. Dans le nord, au contraire, on trouve le mont Moussa Ali, le plus haut sommet du pays avec ses 2 000 mètres, qui cependant est désertique.
En fait, les régions intérieures centrales et méridionales peuvent recevoir un peu de pluie dans la période de juillet à octobre car elles sont effleurées par la mousson de la mer d’Arabie, et aussi un peu de pluie au cours de l’hiver, de novembre à mars. Les averses sont rares, mais parfois peuvent remplir les oueds, les lits des rivières qui restent à sec la plupart de l’année, mais peuvent être transformés en torrents et déborder, créant des glissements de terrain et des inondations, comme ce fut le cas en novembre 1994, en avril 2004 et en mars 2013. Dans les hauteurs du centre et du sud, la pluviométrie annuelle va de 200 à 300 mm.